Quarante-sept personnages aux corps enchevêtrés occupent en une longue frise tout un côté de la plaza Norte. Sur fond turquoise, les guerriers-jaguars taillent en pièces les guerriers-aigles dans un luxe de détails réalistes. La composition, d'un incroyable dynamisme, ne représente pas une lutte, mais un véritable sacrifice rituel. Les vaincus désarmés n'opposent pas la moindre résistance, et l'épopée militaire se transforme, sous le signe de Vénus, en un affrontement mythique entre le jour et la nuit, le bien et le mal.