Un étroit passage conduit à une placette ombragée de grands platanes et dominée par le haut minaret de la zaouïa de Moulay Idriss. Là sont les étals des marchands de feuilles de henné qui, séchées et pulvérisées, teindront les mains et les cheveux des femmes ; on y vend aussi de l'antimoine, qui sert à la confection du khôl de maquillage. On y trouve également une poterie très rustique, comportant un simple décor géométrique à la résine de chêne.